Au cœur recousu, se tisse le pardon
Par l'ouverture de son cœur, le baume de l'amour cicatrise les blessures. Ce retour compatissant pour soi, son histoire de vie, son entourage...guide pas à pas sur le chemin du pardon car en pardonnant, se libèrent des chaînes inconscientes. Là où des ressentiments insoupçonnés retiennent encore en otage le cœur de son enfant intérieur profondément blessé.
Le pardon pose son empreinte tel un sceau sacré depuis l'âme et témoigne d'une humilité car c'est un sacré saut humain. Ce besoin s’infiltre dans le corps, palpite au cœur et passe par un retour à Soi dans l'intime. Cet engagement annonce une phase de silence.
En effet, les paroles se défilent souvent au souffle de la conscience passant un cap vibratoire. Une période de maturation s’avère nécessaire durant lequel le corps se familiarise pour intégrer ce qui, en lui, se montre inhabituel, à l'instar d'une graine mise en terre où l’intelligence humaine sait pertinemment que toute semence a besoin de temps pour croitre en vue d’éclore.
De la voix du pardon, les embruns du cœur s’évaporent, les plaies de l'enfance cicatrisent, la virulence des rancœurs se dissipe, la braise des maux se consume, le flot des émotions se calme, les rigidités corporelles s’assouplissent, les convictions mentales s’effilochent. Une unité d’être salutaire circule dans les cellules.
Pardonner virginise le cœur libéré des enclaves égotiques. Un élan intense se respire pour voler de ses propres ailes au vent de l’amour et incarner naturellement ce qui se tisse en lui. Une métamorphose manifeste par la grâce du pardon acté au silence de soi.
