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Joie de vivre


« La joie et la paix sont indissociables car la véritable allégresse se ressent par un apaisement et cet état de quiétude amène inéluctablement la réjouissance en soi » 

Comment se situe la joie sur notre échelle émotionnelle ?

Si chaque matin, on prenait le thermomètre pour connaître le degré de notre joie, on prendrait conscience de notre vitalité. Serait-elle plutôt dans une baisse continue indiquant une déprime ou exceptionnellement en hausse  ou constante ? Certes, les variations émotionnelles sont inhérentes à l’être humain mais elles ne doivent pas pour autant le dominer.

Chaque journée démarre à la sonnerie du réveil, la levée du corps s’effectue et le plus souvent, sans le moindre questionnement. Par habitude, on réagit en mode automatique aux impératifs de la vie quotidienne en respirant de manière « apnéique ». Les diverses tâches s’effectuent à un rythme incessant. On s’adapte, tant bien que mal, afin de rester dans  la course.

Ceci dit, cette poursuite effrénée est-elle réellement satisfaisante ? Comment se perçoit-on en marchant à cette allure ? Quel plaisir prenons-nous ? Est-on épanoui dans cette « urgence » sociétale ? Quels sentiments remontent à la surface ? Qu’est-ce qu’on se raconte ? Quels constats s’affichent ? Quelles conclusions en tirer ? Forcément, il est nécessaire de prendre un peu de temps pour répondre mais cela permet d’établir un diagnostic avec soi et d’avancer intelligemment.

Au-delà de toutes ces questions, il en est d’autres qui semblent primordiales. La joie circule-t-elle en nous ? Quand a-t-elle été ressentie pour la dernière fois ? Lui laissons-nous de la place ? A quel niveau se situe-t-elle ? Dans quelles circonstances est-elle présente ?  Il suffit d’observer, d’être honnête pour reconnaître qu’une vie sans joie paraît bien terne. Ce serait  comme un électrocardiogramme signalant une arythmie inquiétante qui recommanderait de porter une attention particulière.

Hélas, nous oublions, trop souvent, que la joie est l’essence de notre âme et le fait de ne pas se souvenir de notre nature crée une césure souffrante. La joie profonde se manifeste dans une discrétion et un silence humbles. Par conséquent, même s’il est bon de la partager, nul besoin pour elle d’être systématiquement démontrée, prouvée, mise en avant.

Pour finir, lorsque le « plein des sens » est alimenté par la joie, l’apaisement s’invite inévitablement. Grâce à ces deux « symptômes » spirituels,  la joie de vivre se diffuse harmonieusement à l’intérieur de notre être.

Laurence Pellan


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L'auteur

Laurence Pellan est thérapeute psycho-comportementale et hypnopraticienne à Pléneuf Val-André, elle partage dans ce blog, ses pensées, ses textes et ses inspirations.

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