« Un cœur ouvert pour porter une regard sincère sur qui se passe en soi. »
Un état de bien-être s’installe naturellement, nous savourons pleinement cet instant. Nous observons une quiétude circulant dans le corps parce que, tout simplement, cet état libère tous les tracas. Nous respirons, en conscience, ce silence. Le mental étant relié au cœur, si celui-ci palpite dans une douce tranquillité, alors les dualités disparaissent, dans cet « espace/temps ». Seul, reste ce sentiment d’unité harmonieuse.
Par contre, il arrive, à cause de situations émotionnellement difficiles, que nous nous sentions envahis par les aléas de la vie. Dans ces moments, nous nous laissons embarquer en mode automatique, où aucun discernement n’est possible, car notre être s’identifie totalement au ressenti. Le cœur pris dans la tourmente, le mental active des pensées en corrélation. S’en suit un malaise grandissant et s’aggravant du fait d’un « scénario » réveillant des mémoires blessées, jusque-là bloquées.
Aussi, prendre le temps de sonder son cœur, indépendamment de ce qui est vécu (joie, bonheur, peur, chagrin…) permet de considérer en profondeur tous les états et ainsi, découvrir d’autres pans de soi. Ce contact régulier apporte des connaissances intimes plus subtiles. Nous nous rapprochons de ce que nous sommes vraiment en percevant d’autres capacités, richesses et en repérant des aspects plus délicats.
En conséquence, ces « visites de cœur » révèlent les chemins que nous empruntons. Certains, sur lesquels nous nous égarons et marchons accablés car notre cœur bat au rythme de l’angoisse puis d’autres, où nous cheminons sereins, du fait de palpitations cardiaques vibrant à une juste fréquence, celle de la lucidité.