UNIVERS des RESSOURCES
UNIVERS des RESSOURCES

J'ai appris


La maladie m’a propulsée sur le chemin de la santé « holistique », de l’importance de prendre soin de soi et d’être à l’écoute du corps émotionnel. Que les maux dits ne soient plus maudits. J’ai appris à entendre, à accueillir, à ne pas juger, à pardonner, à aimer ce qui en mon corps et cœur gisaient. Ces « pleurs » des profondeurs, peines, détresses, désarrois, tristesses, amertumes, rancœurs et autres déceptions  venant des croyances. Ces « vivants » en moi, tels des fantômes apparaissant par l’écroulement des tours de contrôle, l’effondrement des fondations conditionnées, le soulèvement des illusions mensongères. L’inconscient se fait conscient. Cet inconscient a mémorisé le « blessant » du passé sans aucun discernement. Ce « faux du vrai » sur lequel s’est bâti les croyances limitantes d’où germent la mésestime et la non confiance en soi.

Une mise à nu créant une sensibilité ne pouvant plus contenir, bloquer, cacher ressentis, émotions, sentiments si douloureux. Laisser couler, s’exprimer ce qui a besoin de l’être. Réceptionner en douceur parce que la malveillance vis-à-vis de moi n’a guère de place. Tout cela fait partie du passé.

J’apprends tant en ce pèlerinage et intègre la force de mes résistances. Ces forces d’opposition étant des luttes contre soi. J’apprends que seule la compassion fleurissant ici et là diffuse un parfum emportant les miasmes égotiques au vent de la compréhension « coeurdiale ». Chacun est sa propre connaissance par l’apprentissage de ce qu’il vit et de ce qu’il en retire pour l’évolution, la croissance, la maturation de son âme.

« Oublie » m’a-t-on dit. La tête aimerait tant mais le corps se souvient si bien. Alors, rendre visite à ce qui se révèle disharmonieux, déséquilibré, discordant est  propice aux changements pour des réalignements internes. Peu à peu, la vie se calme, avec des flux plus tempérés parce que le verbe « aimer » se conjugue par tous les temps.

Des guérisons s’opèrent merveilleusement sur le plan émotionnel, psychique. Concernant l’aspect physique, la maladie est si silencieuse. Mais comme je ne laisse plus rien sous silence, j’ose penser que le corps n’a plus besoin de « pleurer ». L’incertain rend humble et fait partie du chemin mais la confiance reflète le soleil radieux facilitant mon pèlerinage.

Le « mal a dit » qu’il est bon de m’aimer pour guérir et de la joie de vivre, résonnent de gais rires. Car oui, je suis immensément heureuse de vivre et d’accompagner des âmes en demande. D’ouvrir le champ des possibles car chacun possède sa clé de sa propre transformation, à la Lumière de sa Conscience.

Laurence Pellan


Articles similaires

L'auteur

Laurence Pellan est thérapeute psycho-comportementale et hypnopraticienne à Pléneuf Val-André, elle partage dans ce blog, ses pensées, ses textes et ses inspirations.

Derniers Articles

Le changement en soi

Au jardin de la conscience

Catégories

Inscription à la Newsletter

Envoyé !

Réalisation & référencement Simplébo

Connexion