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Plongée abyssale


« Plonger en soi  pour découvrir ses potentiels, sous peine de nager à contre-courant de ses aspirations les plus profondes »

Baigner dans l’océan des émotions n’est pas toujours aisé lorsque des vagues à l’âme surgissent, celles qui informent sur l’état de l’être. Une sensation de suffoquer émerge face au désir du mental de vouloir analyser avec impatience un émoi désemparé. D’un certain point de vue, cette démarche, à savoir tenter de mettre une raison sur un ressenti, semble logique car elle est ancrée dans les habitudes mais elle génère, également, davantage de confusion.

De ce fait, les mouvements intérieurs se révèlent chaotiques tant que ces deux parties (cœur/mental) s’opposent. Le cœur a réceptionné le « vécu » dans un espace délicat parce que chargé de croyances et l’égo cogite constamment dans la « brume » de l’intellect. Cette discordance pollue  les « fonds-marins » du corps émotionnel déjà alourdi et maintient l’être dans cette vaste étendue d’eau « salée » d’ambiguïtés. De ce fait, les réponses stagnent, laissant en suspens toutes les interrogations douloureuses.

On comprend, dès lors, que la communication entre l’intellect et le cœur s’avère subtile. Quand bien même les diverses expériences montrent, au niveau de la persona, que le fait de brasser à la surface de l’eau apporte un soi-disant « confort », cela ne procure en aucun cas, une satisfaction durable et profitable. Alors, pour espérer nager librement, un plongeon dans les abysses s’impose afin de déloger les coques, sorte de protection émotionnelle, incrustées dans les roches « égotiques ».

Lorsque la pêche paraît fructueuse, la remontée s’effectue dans une mer bleue azur dont l’écume blanche caresse les galets, telles des émotions adoucies. Il convient, ensuite, de décortiquer, minutieusement, chaque coquillage pour ôter tous les grains sable inutiles et éliminer toutes les substances visqueuses.  Ainsi, seul, l’élément essentiel reste, celui de la juste compréhension.

Alors, après avoir dégonflé ses encombrantes bouées de sauvetage et les laisser dériver dans le lointain, l’être flotte, apaisé, dans les eaux éclairées de sa conscience. Une conscience où l’intelligence circule entre un cœur assaini et un mental assagi.


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L'auteur

Laurence Pellan est thérapeute psycho-comportementale et hypnopraticienne à Pléneuf Val-André, elle partage dans ce blog, ses pensées, ses textes et ses inspirations.

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